Félix et Camille ont récemment terminé leurs études et occupent des postes fort convenables. Ils sont en couple depuis plus d’un an, mais demeurent toujours chacun chez leurs parents. Pas question pour eux de changer quoi que ce soit avant plusieurs mois ou même des années. Et lorsque le déclic se fera, ils opteront assurément pour un appartement.

Yasmine et Jean-Philippe ont terminé leurs études il y a un an, sont en couple depuis deux ans et souhaitent acheter une propriété près de leur lieu de travail. Ils espèrent emménager rapidement, car ils ont besoin de liberté.

Ressemblez-vous davantage à Yasmine et Jean-Philippe ou à Félix et Camille?

Si vous avez répondu « Yasmine et Jean-Philippe », vous faites partie de la grande majorité des personnes de la génération Y (communément appelés « milléniaux ») qui considèrent l’accession à la propriété comme importante (86 %). Évidemment, envisager de devenir propriétaire et l’être sont deux réalités distinctes. Selon ce même sondage mené par la Banque CIBC en 2016, 42 % des gens de la génération Y sont locataires et 21 % vivent toujours chez leurs parents.

Vous avez bien lu : seulement 1 personne sur 5 de cette génération vit encore chez ses parents. Nous sommes bien loin du mythe répandu des Tanguy qui ne décollent plus du nid familial, car n’oublions pas que beaucoup des Y n’ont qu’une vingtaine d’années.

Pourquoi rester chez ses parents le plus longtemps possible?

Les relations parents-enfants ont beaucoup évolué au cours des dernières années et il n’est plus rare de constater que nos parents sont aussi… nos amis! Bon, on ne partage peut-être pas le quotidien de la même façon qu’avec ses potes de l’école, mais l’autorité parentale est moins présente qu’elle ne l’était autrefois. Donc, rester à la maison n’est pas un synonyme d’échec, loin de là. Parfois, il ne s’agit que de prendre quelque temps pour se trouver un emploi stable avant de foncer. Soulignons également que plusieurs vont préférer avoir leurs parents comme voisins plutôt que de parfaits inconnus, alors ils préfèrent rester à la maison au lieu de prendre un appartement.

Un autre facteur favorise les parents et le nid familial : il est généralement beaucoup moins coûteux de rester chez papa et maman que de payer un loyer ou une hypothèque. Et les avantages connexes sont nombreux : électricité et chauffage fournis, salle de lavage, câble, téléphone… sans oublier quelques repas et parfois même l’accès à une voiture!

Pourquoi acheter une propriété tôt dès le début de sa vingtaine?

On n’est jamais trop jeune pour acheter une maison ou un condominium. Si l’on jouit d’un emploi stable, qu’on possède une mise de fonds, la capacité de payer et la volonté de voler de ses propres ailes, pourquoi se priver du bonheur d’être chez soi? Le désir d’avoir sa propre maison est d’abord un choix personnel. D’ailleurs, 59 % des Canadiens mentionnent que la propriété leur procurera un sentiment de liberté. Et que dire du sentiment d’avoir passé une autre étape dans sa vie et d’accéder à la vie d’adulte!

Du point de vue des finances, l’achat d’une maison représente un placement à long terme, car il est plutôt rare de voir une propriété perdre de la valeur avec le temps. Imaginez ne plus avoir de paiements à faire pour vous loger à 45 ans! Il faut aussi mentionner qu’une propriété donne accès plus facilement et rapidement à du crédit, comme une marge de crédit hypothécaire, qui pourrait servir à acheter un immeuble à revenus, faire des voyages, se procurer un chalet, etc.

Bien sûr, l’achat d’une maison comporte son lot de responsabilités, mais cela n’empêche pas 85 % des Canadiens de dire qu’il est « important d’être propriétaire »! Quel est votre avis?

À retenir

  • 86 % des personnes de la génération Y considèrent l’accession à la propriété comme importante.
  • L’achat d’une maison est un excellent placement à long terme.
  • L’achat d’une maison procure un sentiment de liberté que plusieurs jeunes adultes recherchent.