Statistique Canada a rapporté mardi matin que l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,7 % en rythme annuel en mai, soit une hausse équivalente à celle observée en avril.

Toutefois, en excluant l’énergie, l’inflation a diminué à 2,7 % en mai, après avoir atteint un sommet de treize mois (2,9 %) en avril.

L’agence fédérale précise que ce ralentissement de l’inflation en mai est notamment attribuable à la composante logement, la composante dont la pondération est la plus élevée dans l’IPC. La croissance des prix des loyers a ralenti, principalement en Ontario, où il y a une disponibilité accrue de logements locatifs. Aussi, la croissance de l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a perdu de la vitesse pour un 21e mois consécutif en mai.

Implications

Cet apaisement, quoique léger, des pressions inflationnistes, est, à priori, une bonne nouvelle pour la conduite de la politique monétaire de la Banque du Canada. Mais il est beaucoup trop tôt pour être optimiste quant à une baisse du taux directeur le 30 juillet prochain. L’inflation pourrait rebondir en juin, sous l’effet des tarifs et contre-tarifs douaniers, et surtout d’une hausse des prix du pétrole en raison de la guerre israélo-iranienne.